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Photo du rédacteurPatrick Gheysen

Le scoop du puit de Sychar !

Le scoop du puit de Sychar commence par une histoire d'eau et par une histoire de fatigue et de soif. En l’occurrence, c'est Jésus, celui de Nazareth, qui se retrouve contraint de faire une pause sur la margelle d'un puit...


Cet édito est cours de rédaction, merci de votre patience....


SICHAR OU SYCHAR du grec Suchar. (Extrait du TopChrétien sur Facebook)

Seule mention dans Jn 4:5, qui rapporte que c'était une « ville de Samarie », voisine du champ donné par Jacob à son fils Joseph (Jos 24:32), et qui y place l'entretien de Jésus avec la Samaritaine au bord du puits (Jn 4:4-42). Le nom de Sichar s'est conservé sous la forme Askar, petit village au bas de la pente du mont Ébal, où l'eau ne manque pas, ce qui est une difficulté pour l'identification Askar = Sichar. Le « puits de Jacob » est à 1.500 m d'Askar, dans un enclos, au débouché du défilé de Naplouse, un peu en contre-bas de la route actuelle de Jérusalem. La basilique inachevée qui le recouvre aujourd'hui n'ajoute rien à la beauté du paysage, mais, de l'emplacement, on comprend fort bien le geste de la Samaritaine, tournée vers « la montagne » de ses pères (Les samaritains), le Garizim tout proche. Si l'on n'accepte pas l'identification Askar = Sichar on ne pourrait guère retrouver la ville antique qu'à Balata (à quelques centaines de mètres du puits de Jacob, à l'entrée du défilé), où les fouilles ont mis au jour une ville qui remonte à l'époque cananéenne.

La localisation de Sichem n'étant pas elle-même établie (ou à Balata, ou à Naplouse), il est impossible actuellement d'être très affirmatif. Plutôt que d'admettre une erreur d'un scribe, nous admettrions volontiers que Sichar était à l'emplacement de la Balata moderne et que, par « migration toponymique », le nom ancien s'est transporté à quelque distance, légèrement déformé mais conservé par le petit village d'Askar. Entre le puits de Jacob et Askar, un ouéli musulman conserve le souvenir, sinon l'emplacement, du « tombeau de Joseph ». Et aujourd'hui encore, de nombreux troupeaux pâturent dans les prairies à l'orient de Sichem...

Utilisé avec autorisation de Yves PETRAKIAN

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